Amélioration de la résilience du réseau d’eau non potable parisien à l’aide d’analyse systémique du risque sanitaire, le QMRA

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Nom du projet : Amélioration de la résilience du réseau d’eau non potable parisien à l’aide d’analyse systémique du risque sanitaire, le QMRA

Type de projet : Stages

Résumé descriptif :

Les villes d’aujourd’hui sont soumises aux multiples changements globaux qui déséquilibrent leur fonctionnement en impactant directement les habitants et les infrastructures urbaines. Pour répondre à ces altérations, les villes s’efforcent de rendre leur infrastructures plus robustes et plus résilientes. Dans ce projet, il est proposé de travailler sur le réseau d’eau non potable (RENP) de Paris qui a aujourd’hui une fonction vitale, celle de nettoyage de l’espace urbain.

Une des possibilités pour améliorer la flexibilité d’un réseau face à la demande est son équipement par multiples points d’approvisionnement. Dans le cas du RENP des ressources complémentaires, déjà présent intramuros, telles que l’eau d’exhaure, l’eau de pluie ou encore l’eau grise pourraient ainsi être utilisées pour améliorer la résilience. Leur utilisation est, cependant, conditionnée par leur composition et les usages finales. Les usages imposent en effet, d’une part, les contraintes physico-chimiques de qualité et, d’autre part, des contraintes sanitaires.

Une méthode numérique récente pour évaluer ce dernier risque, promue par l’OMS, est le QMRA (quantitative microbial risk assessment). En fonction des enjeux définies, le QMRA permets de quantifier les risques de l’exposition aux agents pathogènes de référence par le biais des voies d’exposition. L’évaluation comprend ainsi :

  1. la définition des voies d’exposition ;
  2. la quantification de chaque voie sur la base des données scientifiques disponibles ;
  3. l’estimation de l’ampleur et de la fréquence de l’exposition pour des scénarios d’exposition définis.

Les agents pathogènes peuvent être des paramètres microbiologiques indicateurs de l’eau classiques tels que Escherichia coli et les entérocoques ou toute autre indicateur tel que les virus en période de crise.

L’objectif de ce stage est, en ce sens, d’évaluer à l’aide du QMRA les risques associés à l’utilisation des différents types d’eau au sein du RENP.

Nom de(s) encadrant(s) : Martin SEIDL (LEESU, ENPC) ; Laurent MOULIN (Eau de Paris DRDQ)

Nom de(s) étudiant(s) : Caroline MIYAZAKI (Université de Sao Paulo - Unicamp)

Dates de début et de fin du projet : 15 janvier 2021 - 15 juillet 2021

Durée : 6 mois